dimanche 26 août 2012

DEVENIR CONSULTANTE


Devenir consultante coûte une petite fortune: les classes organisées aux USA sont tarifées entre $ 1,200 et $ 1,500 et celles en Europe coûtent environ $ 2,100. En Europe, il n'existe que 2 occasions de se former, elles tombent toutes les deux au mois d'octobre, l'une à Londres et l'autre à Paris.

Il faut dire que les classes prévues à Paris en octobre dernier ont été annullées à la dernière minute, faute de candidates prêtes à débourser une telle fortune, je suppose. Vue la difference de coûts entre les classes aux USA et ici, vaut-il la peine de partir faire sa formation aux USA? Les frais de déplacements et de séjour ramènent les prix au même niveau, à mon humble avis.

Devenir consultante demande beaucoup plus qu'avoir des deniers à dépenser. À partir du moment où vous avez pris la décision d'adopter des sisterlocks et vous avez pris rendez-vous avec la consultante, qu'en attendez-vous?

La première impression est indispensable. On n'a qu'une seule chance de faire (ou avoir) une bonne première impression. Dès que vous posez les yeux sur votre consultante, vous savez immédiatement si elle vous convient ou pas. Il y a quelque chose d'indéfinissable dans le premier contact avec une personne qui donne le ton de tout ce qui suit par la suite. Inexplicable.

Un cadre acceuillant. Vous devez vous sentir à l'aise dans le cadre où votre consultante vous recoit. Une pièce bien éclairée, propre et bien rangée vous met directement un état d'esprit favorable. La grande majorité des consultantes travaillent à domicile et il est important que le cadre du travail soit complètement isolé du cadre privé. Etre assis dans le fauteuil de la consultante alors que ses enfants courrent dans la pièce, crient et demandent son attention toutes les 5 minutes n'est pas l'idéal.

Du professionnalisme. Une consultante se doit d'en savoir un maximum sur les services qu'elle offre. Elle ne doit pas être coiffeuse de formation, mais elle doit être capable d'anticiper les questions de ses clientes et de les informer au-delà des éventuelles questions qu'elles pourraient avoir. En tant que nouvelle cliente, on ne sait pas forcément tout et on ne pense pas forcément à tout non plus. Une consultante doit anticiper cela et donner plus d'information que la cliente n'en demande.

De la passion. Il est vrai qu'être consultante est un métier et que l'on doit pouvoir gagner sa vie correctement. Peu importe la profession, d'ailleurs, on ne peut pas faire son métier correctement si l'argent est la seule motivation pour laquelle on le fait. Toutes professions confondues. Une cliente doit sentir de la passion chez sa consultante et elle se traduit par des petits soins et de petites attentions. Faire attention aux détails. Une copine me racontait que lors d'une visite chez sa consultante, elle lui demande comment évoluent ses locs. La consultante lui répond qu'elle voit tellement de têtes, qu'elle ne saurait lui répondre! Voilà un example de mauvaise consultante et inutile de dire que ma copine n'y est jamais retournée.

Des conseils pratiques. Au début, la consultante est pratiquement la seule source pratique de conseils. Même quand on butine sur le web pour récolter des infos sur les blogs et sites divers, il faut toujours demander à sa consultante si tel produit ou telle pratique est bonne pour ses locs. Même ce que vous glanez sur LOCSTORY! lol! La consultante connaît vos cheveux et en suit l'évolution, et donc elle est la meilleure placée pour savoir ce qui est bon ou non pour vos locs.

De l'amitié. En règle générale et un bonus précieux si applicable. Quand on passe au minimum 4 heures toutes les 6 semaines en compagnie de quelqu'un, une fois que la confiance est installée, on se confie des petits secrets de femmes et on partage ses petits bobos, dans les deux sens. Avec le temps, une consultante devient une copine précieuse en qui se confier librement et partager ses grandes joies et aussi ses moins grandes joies. Voilà exactement pourquoi le mot sisterlocks contient le préfixe "sister".

Au plaisir!

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